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EXPOSITION VIRTUELLE 

GRATALOUP

CIEL ET TERRE

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Film de l'exposition

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Cette première exposition, qui a inauguré le musée GRATALOUP, a débuté deux mois après la disparition du peintre le 16 janvier 2022.  Elle met en avant les dernières toiles de l'artiste, en particulier la très symbolique "En HAUT COMME EN BAS", dernière toile peinte par GRATALOUP.

La scénographie de l'exposition est créée par Milena qui en a fait un hommage à son époux. On ne peut qu'être touché par ses mots, et l'émotion qui s'en dégage, remplis de la présence immense de GRATALOUP. 

J'ai longtemps regardé mes toiles
Maintenant ce sont elles qui me regardent.

Grataloup

EN HAUT COMME EN BAS

2021 - EN HAUT COMME EN BAS
Dernière toile de GRATALOUP

À travers le thème du Ciel et de la Terre, GRATALOUP nous propose sa propre lecture du monde et de la nature, faite de matière, de sable et de métaux, mais aussi son approche de l’univers, où Ciel et Terre se confondent souvent.

 

Pour le peintre, la nature domine l’homme. Malgré ses efforts pour en devenir le maître, il ne demeure que cette petite silhouette, recouverte de feuille d’or, expression de sa propre essence, qui cherche un chemin au milieu d’une nature qui le dépasse où le protège, lorsqu’il arrive, parfois, à l’apprivoiser.

 

Cette nature, l’artiste se plaît à la regarder et à la réinventer sur ses toiles.

 

Le « Jardin des plantes », dans sa réalité chromatique, emmène le spectateur dans les mystères de son ciel nocturne.

 

Le petit « Élémentaux  de l’air » s’envole vers des contrées inconnues, faites de ciel ou de terre, noyées dans le bleu de l’espace qui les réunit.

Perdus entre Ciel et Terre, les « Dragonniers bleu et or » érigent leur calice de feuilles vers la voûte céleste.

Poussières d’étoiles dans l’univers,  les « Nébuleuses » nous emportent dans un infini où l’arbre or posé au milieu d’entre elles, nous rappelle l’existence d’une planète ici-bas appelée Terre.

Lorsque Ciel et Terre se confondent sous le soleil d’argent, c’est bien « En haut comme en bas » que se lit la compréhension du monde.


En dessous d’« Ève », les « Ailes de l’ange » déploient leurs ailes protectrices.

Au centre de la chapelle, seules notes de couleurs sur les cimaises, les « Fleurs d’Eden » étalent leurs pétales délicats autour du couple d’or, symbole de l’Amour Universel.

Sur la voûte du prieuré, au croisement des ogives, d’autres œuvres extraites de ces séries de toiles projettent leur reflet, offrant ainsi aux visiteurs un spectacle entre Ciel et Terre, sur un concerto pour violon de Philip Glass.

Regardez le son & lumière 

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Cliquez sur les œuvres exposées pour accéder aux podcasts

2019 - DEUX MONDES
2021 - NÉBULEUSE À L'ARBRE D'OR
2021 - EN HAUT COMME EN BAS
2021 - NÉBULEUSE AU CARRÉ
2012 - NOCTURNE AU JARDIN DES PLANTES
2021 - GRANDE NÉBULEUSE
2017 - LE REGARD DU PEINTRE - NAISSANCE DE VÉNUS II
2015 - DRAGONNIER DORÉ
2007 - ESPRIT DE L'AIR
2015 - LE DRAGONNIER

2021 - EN HAUT COMME EN BAS

Technique mixte sur toile

100 cm x 100 cm

Cliquez sur la photo pour l'agrandir

GRATALOUP - 2021 - EN HAUT COMME EN BAS
00:00 / 40:16:48

Dans la lignée de sa précédente série, créée en 2020 sur le thème des « Nimbes et Nébuleuses », désormais libéré de sa technique habituelle des –matrices et frottages-, caractéristique incontournable de sa recherche picturale, c’est une création libre et sans limite que GRATALOUP va exprimer sur les toiles de cette série intitulée, « En haut comme en bas ».
Toutes les toiles, créées à partir de l’été 2021 jusqu’à janvier 2022, font partie des dernières créations du peintre. Les planètes, présentes sur les toiles de la série, sont représentées sous forme de soleils noirs, or ou argent.
L’œuvre « En haut comme en bas », présentée dans cette exposition, est une œuvre majeure de cette série. En haut comme en bas, le dessin, tracé à la mine de plomb directement sur la toile, est retravaillé à l’encre de chine pour donner de l’épaisseur, de la matière. On retrouve ici l’ensemble de technique mixte, propre au travail de GRATALOUP : l’utilisation de la feuille d’argent, formant l’élément central du motif, l’acrylique, projeté au pistolet autour du dessin, donnant ainsi la profondeur chromatique
Au-delà de la figuration poétique de cette série, c’est bien du rapport de l’homme à l’univers dont il est ici question et plus particulièrement de cette planète sur laquelle nous vivons, qui nous relie au ciel dans les profondeurs du grand mystère.
Peu avant son départ de notre terre, lors GRATALOUP dira :
« J’ai longtemps regardé mes toiles ; maintenant ce sont-elles qui me regardent … ».

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